mercredi 31 août 2011

La rentrée littéraire

En même temps que les chères têtes blondes retournent sur les bancs de l'École, les nouveautés envahissent les étals des libraires. Et pour fêter cela, comme tous les ans à pareille époque, voici la nouvelle édition du Livre sur la place à Nancy.
A cette occasion, Jean Bernard de l'Autre-rive m'a invité à signer mon nouveau polar à sa table. Donc si vous avez envie de rencontrer l'auteur du Meilleur d'entre nous et de À quoi rêvent les chats lorsque le printemps tarde, venez nous rendre visite sur le stand de la librairie de l'Autre-rive vendredi 16 septembre après-midi, samedi 17 matin et dimanche 18 aussi le matin. Nous pourrons bavarder un brin, et si vous partez avec un des deux polars, ce sera en plus avec un autographe de l'auteur.


samedi 28 mai 2011

Le chat en couverture

Comme il est question de chat(s) dans le roman, il semblait obligatoire d'en faire figurer un en couverture. Il s'agit d'un des personnages Myistard, Maine Coon fier et sagace.
En fait, les chats comme les hommes portent des noms. Pas ceux que nous leurs donnons et qu'ils condescendent à faire semblant d'accepter. Non ! De vrais noms qu'ils portent avec fierté, qui désigne leur rang dans la très complexe société relationnelle féline. Mais, ces vrais noms sont secrets, les chats seuls se désignent ainsi entre eux. Ces noms, comme tous les vrais noms ont un pouvoir magique, c'est à dire qu'ils permettent au tiers qui le prononce d'avoir un pouvoir sur celui qui le porte. On comprend pourquoi les chats sont si désireux de les garder secrets.
Mais parfois, le nom que nous choisissons pour un chat révèle, inconsciemment, quelque chose de lui ou de son avenir. Ainsi en est-il de Myistard. Les humains l'ont nommé Pelléas, c'est-à-dire le roi pêcheur. Et son destin sera bien d'aller régner sur le peuple félin qui vit sur une petite île au milieu d'un lac italien.

Malheureusement, Myistard a toujours refusé de se faire prendre en photo. Cajoleries, friandises, promesses, rien n'y fait. Conscient de sa haute valeur, l'objectif d'une caméra ou d'un appareil photo le fait fuir...
Alors, j'ai dû ruser. J'ai sollicité une doublure, vous savez ces vedettes obscures qui remplacent la vrai star au moment dangeureux, ou avant de commencer à tourner pour régler la lumière sur le plateau. Cette doublure vit chez moi. Elle occupe ses journées comme tous les chats du monde (ou du moins ceux qui savent bien dresser leurs maîtres), à passer d'un fauteuil douillet où faire sa sieste, à un arbre à chat confortable d'où surveiller les oiseaux sur la terrasse ou le rebord du toit. Mais contrairement à Myistard, elle n'est pas hautaine. Plutôt timide, assez pataude (un peu semblable à un chien dont elle a la taille et... la masse) mais d'une gentillesse sans égale. Tout ça pour dire qu'elle a accepté de poser pour moi afin d'incarner le terrible et grandiose Myistard. Elle l'a fait avec sa bonhommie coutumière, et j'ai vu briller dans ses yeux un éclair de malice d'avoir ainsi joué un bon tour à ce bêcheur de Myistard. Elle est comme ça Nana, effacée mais facétieuse.

À bientôt.

jeudi 26 mai 2011

Et de deux.



Les vacances du commissaire Ney commencent mal ! À peine les entame-t-il, que le meurtre d’un éleveur de chats lui fait reprendre du service. Pourquoi avoir tué Renaud Thierry ? Est-ce lié aux pratiques commerciales douteuses de certains éleveurs ? Et si, derrière les graves maladies génétiques que les enquêteurs découvrent parmi les chats d’élevage se profilait un projet terrifiant pour chacun de nous ?
Dans cette nouvelle enquête, Ney et la brigade criminelle de Nancy auront fort à faire pour démêler les inimitiés et les haines tenaces qui traversent tout groupe humain. De Nancy à Saverne, de Paris à Berne, ils affronteront un assassin rusé et implacable qui les nargue et trame un complot diabolique. Mais, arriveront-ils à le confondre ?
Et voilà ! Le nouveau polar À quoi rêvent les chats lorsque le printemps tarde est enfin sorti. Comme d'habitude mon éditeur a mis au feuilletage quelques pages ici : http://www.edilivre.com/doc/27314, donc si le cœur vous en dit...
Il est possible de se le procurer soit sur le site de l'éditeur, soit chez votre libraire préféré qui se fera un plaisir de vous le commander.

vendredi 8 avril 2011

Billet de printemps.

La semaine s'achève. Le temps s'est enfin décidé à jeter le manteau de grisaille, et avec le soleil une impression de revivre s'est installée. Au moment où j'écris ces lignes, ma terrasse est à l'ombre et la haute silhouette de l'église voisine occulte déjà les rayons de soleil, créant l'illusion d'un crépuscule précoce. Plus loin j'aperçois les branches de bouleaux scintillantes dans les rayons couleur miel qui les atteignent encore. Je profite de ce moment un peu magique pour rédiger ce billet, histoire de ne pas faire croire que le silence s'installe.

Pour l'instant le processus d'édition d' "À quoi rêvent les chats lorsque le printemps tarde" se poursuit tranquillement. Un mél me donne des nouvelles de temps à autre. On me dit que le manuscrit est chez l'imprimeur qui y travaille. Bonne nouvelle, mais à quand sa sortie ? De mon côté je profite de courts instants de disponibilité pour écrire une nouvelle. Mais si l'inspiration ne manque pas, c'est surtout le temps qui me fait défaut.
C'est assez étrange parce que tant qu'on écrit sans la perspective de publier, le rythme et les pauses laissent indifférent. Mais les choses changent dès lors qu'on a la chance d'être publié et lu. L'impression d'un rendez-vous, tacite certes, avec des êtres inconnus qui attendent cette rencontre. Ce n'est pas rare qu'un ami me demande incidemment quand sortira mon prochain livre, ou plus pressant s'inquiète de savoir si j'ai autre chose en chantier. Cette demande est à la fois une satisfaction pour l'ego de l'écrivain, et une pression, amicale, à poursuivre le travail entamé.

À bientôt.

vendredi 25 mars 2011

Le retour du commissaire Ney

Comme je l'annonçais dans mon billet précédent, mon éditeur vient d'accepter mon deuxième roman policier. Il y est question de chats, d'éleveurs, de maladies génétiques et bien entendu de meurtres.
Ce roman marque le retour du commissaire Ney, cette fois ci à Nancy, c'est-à-dire sur ses terres. Comme la précédente enquête celle-ci est complexe et les mobiles difficiles à cerner.
La nouvelle enquête permet de faire connaissance avec une partie des équipes de la brigade criminelle qu'il dirige. Nous y découvrirons mieux le commissaire, mais aussi sa "dame de cœur" et traînerons dans les endroits de la cité ducale qu'ils affectionnent. Le roman aurait pu s'intituler l'hiver à Nancy, tant le climat de ce début janvier fait corps avec la ville et pourrait presque passer pour un des personnages du récit.
Pour vous faire patienter, si vous n'avez pas encore croisé la route de Sévère Ney, voici un lien vers le précédent roman. http://www.wobook.com/WBtc25a2d97a/EDILIVRE/Edilivre-Coup-de-Coeur/Le-meilleur-d-entre-nous-Diego-Arrabal.html
Rendez vous ici pour d'autres billets.


vendredi 18 mars 2011

Pff que le temps passe vite.


Hé oui! Voici un peu plus d'un an je créais ce blog et depuis plus rien.
A l'époque je venais de publier mon deuxième roman "Le goût des cendres" et cet espace devait être un lieu à la fois de contact avec les lecteurs potentiels, mais aussi l'occasion de poursuivre l'écriture au jour le jour.
Et puis, les charges de travail, les autres projets, le quotidien m'ont fait repousser la reprise de ce blog. En fait, je n'avais pas imaginé que les activités normales (hé oui! on ne vit pas toujours de son écriture) et le peu de temps restant pour écrire m'éloigneraient de ce projet de blog. Je pense que je surestimais mon désir de garder ce contact.

Aujourd'hui, je tente à nouveau. J'espère que j'aurais davantage de persévérance.

La fin de l'écriture de mon troisième roman et la perspective de sa publication dans quelques mois (vraisemblablement en juin ou juillet) m'ont redonné envie de tenter le dialogue sur ce blog. Je n'en dirais pas plus afin de m'obliger à reprendre mon clavier ici même pour développer ce nouveau projet qui aboutit et je l'espère donnera du plaisir à de nouveaux lecteurs (en plus de mes fidèles amis qui me poussent à publier).

A bientôt donc, dans une première fréquence hebdomadaire.




Et un petit lien si le cœur vous en dit, allez feuilleter quelques pages ici http://www.edilivre.com/doc/16111