Pour changer un peu des formats classiques je vous propose l’interview de personnages de mon roman à partir d’une idée de mon excellent confrère Nick Gardel :
Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 2015
André Morin, tout au long du roman l’auteur vous laisse au deuxième plan, faisant de vous un être énigmatique.
(Rire franc) Pourtant je ne cache rien ! Je suis un universitaire à la retraite qui s’occupe de sa femme et de ses enfants. J’aime faire la cuisine, un peu de sport (natation, marche, golf à l’occasion), lire. J’adore le théâtre, alors tous les mercredis après-midi j’anime un atelier à l’école où vont nos enfants.
Dites-nous-en un peu plus sur vous.
J’ai 65 ans, je suis un spécialiste de l’Espagne et des pays hispanophones. Ma thèse portait sur la guerre civile carliste lors de la succession de Ferdinand VII et l’affrontement de deux concepts : d’une part celui d’une monarchie constitutionnelle et d’autre part celui de l’absolutisme protecteur d’une « Espagne Éternelle ». Après une carrière universitaire classique j’ai intégré le ministère des Affaires étrangères en tant que conseiller culturel en Amérique latine.
Il semblerait qu’il se passe des choses étranges autour de vous ?
Je crois que mon auteur aime dramatiser les choses. En tous cas moi je n’ai rien perçu de tel. La vie s’écoule tranquillement, peut-être que mes tentatives de briser les routines quotidiennes semblent étranges. Mais il ne s’agit que de pimenter un peu le train-train familial.
Même le fait qu’on vous ait vu prendre un autre vol que celui qui était prévu ?
Ah ! (rire franc) Effectivement Marianne m’a dit qu’un de ses collègues pensait m’avoir aperçu me dirigeant vers l’embarquement de Genève. Mais si je vais assez régulièrement à Paris pour y rencontrer Mark Panowski, de la revue Études critiques de l’hispanité à laquelle je collabore ponctuellement comme rewiever (relecteur évaluateur dans les revues scientifiques), je n’ai aucune raison d’aller en Suisse.
Pas même pas pour y rencontrer Mark Zellweger, le co-fondateur des éditions Eaux Troubles ?
(Rires) Effectivement Mark est un excellent ami que je connais depuis de nombreuses années, mais il vient si souvent en France pour présenter les romans de sa maison d’édition que j’ai plus de chance de le retrouver à Bagnères ou à Toulouse qu’en Suisse. Par ailleurs il vit à Lausanne et non à Genève…
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